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  • : Le blog de mathilde
  • : L'Inde est un curieux pays, ce blog est mon point de vue pendant 1an de vie étudiante à Mumbai. Je n'y raconte rien d'extraordinaire mais j'espère ouvrir l'esprit des lecteurs car ici il y a mille façons de faire et de penser.
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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 13:03

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Autant le dire, Hampi ça se mérite. 40h de trajet en bus pour 48h de visite (ou 24h pour certaines) Voilà c’est dit. Il faut vraiment avoir envie d’y aller.

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Mais ça m’a fait du bien de retourner dans la campagne du sud de l’Inde, avec les buffles, les cultures sur brulis, les huttes en boue. Au moins ça change de Bombay.

Bon ce n’est pas non plus un week-end à la campagne avec soirée au coin du feu et brunch du dimanche.

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On est là pour visiter. Visiter quoi ? Des temples, parce qu’il y en a plus de 400 sur le site de 30 km2. Il y eu une époque ou Hampi était si belle qu’elle rivalisait avec Bénarès/Varanasi, et que les rois Hindous en mirent plein la vue aux voyageurs Portugais fraichement débarqués en Inde.

On loue des vélos, (heureusement que le vélo on n’oublie jamais comment en faire, parce qu’après un an sans… dure reprise !) et au fur et à mesure des visites de temples, Durga, Hanuman, Krishna, on rencontre la population Indienne et on sympathise. Bon surtout avec des mecs c’est vrai, entre 10 et 30ans, et dont la seule question est « boyfriend ? ». Quel fléau !  Après avoir failli céder au « lancer-de-portable-dans-la-rivière-mouhahahaha » on se focalise sur la vue, et sur les temples.

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La vue est digne d’un faux décor de film Bollywood, avec ses rochers ronds qui semblent arrivés là par la pluie providentielle, et son horizon de palmiers verdoyants.

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Et les temples sont magnifiques, la pierre regorge de sculptures d’éléphants, de tigres, de danseurs, et de singes. Dommage que certains ne soient apprécié à leur juste valeur par les chipmunk seulement ! Hampi était le royaume des singes, il l’est toujours, surtout depuis le tournage du film Hanuman qui a laissé sur place des dizaines d’espèces qui cohabitent aujourd’hui.

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Personnellement ça se confirme, je ne suis pas à l’aise avec les singes, aussi mignons et troublants soient-ils. Je préfère les éléphants de temple, qui vous bénissent docilement pour Rs 1. (Encore un éléphant nommé Lakshmi, comme 95% des éléphants de temple en Inde et des millions de filles !)

Premier repas à Hampi : un gros restaurateur en dhoti qui s’excuse de n’avoir « que ça » à nous offrir à 16h. Sachant que même si le « que ça » ce sont du riz et quelques légumes (avec du chutney, de la curd et de la peanut powder tout de même) il a fermement décidé de nous resservir jusqu’à ce que l’on soit « full ».

C’est donc un bal de « more rice to finish dal m’am ? More dal to finish rice m’am ?” qui débute, le tout servi sur une feuille de bananier.   

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Ce jour-là, le vélo nous sauve la vie et l’estomac ! Le lendemain matin, (après une nuit si courte que le machin anti-moustique n’a même pas eu le temps de brûler en entier) on croise la rivière, pour Rs 15 pour nous et Rs 10 pour les locaux (oui c’est vrai que ça doit être vachement plus pénible de transporter des blanches).

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On visite l’ancienne ville royale, avec l’écurie à éléphants, le palais des femmes, le temple de Hazara Rama, le bassin de la Reine.

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Et puis les filles repartent, et je change de guesthouse. 20h30 : coupure de courant généralisée, comme chaque soir apparemment, mais la prévoyance légendaire de certains Indiens fait qu’il n’y a aucune lanterne, donc repos forcé.

Enfait ce jours-là, j’ai passé plus de temps à photographier les Indiens qui me le demandaient qu’à photographier des temples, des paysages ou bien des gros lézards rouges et jaunes qui dévalaient la roche.

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Je me suis (presque) fait arnaquer par ces deux magiciens, qui m’ont sorti en preuve leur carnet de dons de « very good friends » Ah ouais donc Ginette a donné Rs 600 et Jean-Pierre Rs 1000 ? Et moi je suis un saddhu peut-être ? Rs 10 suffiront pour prendre en photo leur attirail..

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J’adore le Kannada, langue officielle du Karnataka. Ca ressemble un peu aux insultes du capitaine Haddock dans Tintin.

 

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Le lendemain matin, je grimpe sur Matunga Hill, le point le plus haut d’Hampi, d’où la vue est saisissante ! Ce n’est qu’une fois en plein vent sur cet amas de rochers que je comprends réellement le rayonnement qu’a pu avoir la cité, lorsque tous les temples étaient encore debout et en activité.

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Un dernier repas sous un manguier, avec des restaurateurs bienveillants qui me laissent faire 1h de sieste après mon chapatti-nutella de trop, et me voilà parti de retour vers Mumbai. Il était temps, la mousson commence et nous oblige à rouler vitres fermées dans un bus non climatisé !

Au fait dans le bus du retour on a vu un film de 1997 Ghulam-E-mustafa, avec Nana Patekar, et de deux choses l’une ; je saisis un peu mieux l’Hindi, et le film était chouette.

  Ghulam E Msutafa

 

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 19:27

Les panneaux Indiens ; un vrai trésor de poésie, de bon sens et de précision orthographique !

Jaisalmer

 

Jaisalmer – forteresse. «  Cette partie est danger. Svp Restez loin ». 

Udaipur-copie-1

 

 

Udaipur – Téléphérique pour Sunset point. Le temple est-il le seul moyen de garder un endroit propre ?  «  Temple en dessous, ne jetez pas de déchets »

 

Lucknow3

 

Lucknow – Ah ben ça … «  Avoir un guide est obligatoire pour les couples » 

 Lucknow (2)

 

Lucknow – C’est bien de tenter les rappels philo … «  Répandre la saleté est dans la nature des animaux, nous sommes des humains »

 

Lucknow

 

Lucknow - … mais parfois aller droit au but c’est bien aussi ! «  Ceci est votre héritage ancestral et culturel, soyez gentils de ne pas l’insulter. Ne crachez pas »

 

Jodhpur

 

 

Jaisalmer –  La « Sane state of Temple je peux comprendre, la sanonity of tempeles’s » j’ai déjà un peu plus de mal. Dans tous les cas, c’est glauque.

«   L’entrée des femmes pendant leurs règles mensuelles est strictement interdite, il leur est demandé de maintenir la santé du temple »  

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Agra- Fort Rouge. Au moins ils remercient. «  Merci de ne pas gratter le monument. Comité Architectural d’Inde »

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:05

A Delhi, nous logeons dans le quartier musulman, à Old Delhi. Autant dire que tout y est, le muezzin bien sûr mais aussi les minuscules échoppes déversant leur marchandise dans la rue, les chèvres & poules vivantes, les rickshaws devenus fous, les mendiants mutilés, les boucheries en plein air et les chèvres & poules en version sanglante…

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Il faut s’accrocher, à l’hôtel nous avons demandé une chambre « au calme » donc nous avons eu une chambre…sans fenêtre ! Qui n’est même pas calme en plus de ça.

Dans le quartier nous passons par le Gurudwara Sis Ganj, le Jain Digambara Temple et la Jama Masjid. Le Sikhisme, le Jaïnisme et l’Islam, 3 religions et 3 découvertes en 2h, il n’y a qu’en Inde que l’on puisse faire ça.

Les Sikh sont toujours fidèles à eux-mêmes, généreux et avenants.

Les Jaïns et leur respect absolu de la vie, financent à côté de leur temple un hôpital pour soigner les oiseaux.

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Et les musulmans veulent nous couvrir des pieds à la tête d’un affreux voile, tout en laissant les Indiennes en débardeur lycra moulant rentrer sans problème. Une confrontation houleuse contre le racisme mémorable…

Nous nous arrêtons avant d’avoir trouvé une Eglise, pour partir en direction du Qutub Minar, un complexe religieux dont on nous a beaucoup parlé. Malheureusement l’heure de fermeture approche, et les gardiens, dont cela doit être le moment de la journée préféré, nous poursuivent en sifflant et crachant.

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La tour de 72m de haut est d’autant plus impressionnante qu’elle rétrécit (14m de diamètre à la base pour seulement 2,50m au sommet)  et qu’elle devait représenter la victoire de l’Islam. Sauf qu’en visitant les ruines de la mosquée voisine, les motifs sur les colonnes sont clairement ceux que l’on retrouve dans les temples Hindous ! Encore un mélange, une influence, plus ou moins pacifique et voulue, de ces deux cultures qui vivent ensemble.

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Le lendemain, en direction de l’aéroport, notre taxi passe sous la plus grande statue d’Hanuman, (le dieu Hindou à tête de singe)  jamais vue.

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Retour à Bombay pour 2 jours tranquilles avec Alice & Stéphane, découverte des bons restos et achats de souvenirs « So Indian » avant de se quitter. On se revoit dans quelques mois. Merci d’être venus.

Voilà ma série d’articles sur le voyage au Rajasthan devait être faite depuis longtemps, je crois que les photos sont belles. Pour ce qui est des commentaires, j’ai fait de mon mieux, mais je réalise que rien ne remplace le fait d’être sur place, et cela reste dur de décrire ce que l’on ressent dans des lieux aussi magiques que le City Palace d’Udaipur ou de Jaipur, le fort de Jaisalmer ou de Jodhpur, lorsque l’on est bouche-bée face à cet étalage de richesses, de détails et d’histoires.

Si ces fabuleux lieux de vie se ressemblent parfois, ils ont chacun une histoire, faite de batailles, de sacrifices, de conquêtes et bien sûr d'excès en tout genre. Au milieu de la ville Indienne grouillante, ils restent un havre de paix et de calme. Et ils témoignent d'un style de vie grandiose qui a bel et bien disparu aujourd'hui...

1ère photo ; merci Alice.

 

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 09:09

 

Nous y voilà, et cette fois c’est Alice qui trépigne d’impatience de voir le Taj !  Le restaurant de l’hôtel est dans une cour intérieure sans le moindre souffle de vent, on fond littéralement sur place, on donnerait n’importe quoi pour un ventilo !

Réveil obligatoire a 6h, pour voir le Taj sans la foule (mouais)  et donc, on a beau être blasés, l’avoir vu et revu pendant 1 année partout, jusque sur les étiquettes de sachets de thé, ce symbole eternel de l’amour, de l’Inde, cette « 8eme merveille du monde » comme les guides le radotent,  ce bijou architectural…

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Il a quand même fière allure, on dirait un nuage laiteux, le marbre ressemble à du papier froissé, le tout respire la pureté, ce à quoi on est rarement habitués en Inde !

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Je crois que pour le reste, les photos en diront plus que mes mots, simplement on a quand même était aussi émerveillés par le Taj que choqués par les photographes professionnels au top de leur forme, hargneux et pressés !

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L’après-midi, détour décevant par le Baby-Taj, mal conservé et sans grand intérêt, (ce qui m’a le plus marqué c’est quand même les buffles dans la Yamuna River) puis par le Fort d’Agra.

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Le créateur du Taj Mahal, Shah Jahan, fut emprisonné par son cruel fils Aurangzeb, qui voulait prendre le pouvoir. Sympa, il lui a quand même laissé la vue sur son œuvre, mais Shah Jahan vécut tout de même les 8 dernières années de sa vie en captivité ! Il avait également une minuscule mosquée, soi-disant la plus petite du pays.

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Le souci c’est que le quartier des femmes ressemblait en tout point à la prison de Shah Jahan, finalement  elle était peut-être doré, mais c’était une prison aussi. A quoi devaient- elles leur salut ? L’opium peut-être…

Mis à part le Taj Mahal, Agra et sa légion de touristes nous a moins charmé que toutes ces étapes sublimes dans le désert du Thar, chargées d'histoire et de poussière.

Dernière étape : Delhi, capitale de l'Inde. 13 millions d'habitants.

1ère photo ; merci Alice.

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 14:20

Jaipur 1885 [Résolution de l'écran]

Retour à la civilisation, après presque 10 jours passés dans le désert.  Les bons côtés, le calme absolu, les chameaux, les gazelles et les repas a Rs 100 sont derrières nous, bonjour ville infernale, artères bouchées, mais aussi, c’est vrai, ventilo garanti sans interruption 24h/24 !

Jaipur, la capitale du Rajasthan, est construite au début du 17ème siècle par le maharajah Sawai Jai Singh II. Elle est surnommée la ville rose et comporte certains des plus beaux forts et palais du Rajasthan. 

Nous débutons avec Amber Palace, à 10km de la nouvelle ville. Notre chauffeur de rickshaw est un bodybuildé qui nous met la musique de son club de musculation à fond les enceintes ! Comme ça on est discrets, c’est parfait.

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Amber Palace c’était l’ancien Palais des dynasties de Jaipur, fin  XVIème siècle, celui à partir duquel elles gardaient jalousement leur ville des envahisseurs. On y grimpe à dos d’éléphants, en jeep, ou à pieds … comme nous, jeunes sportifs et écolos que nous sommes ! (fauchés ?)

  Jaipur 1891 [Résolution de l'écran]

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Un peu déçus par l’intérieur, qui n’arrive pas à choisir entre style militaire, raffinement à l’orientale ou bien pas de style du tout. C’est en partie l’œuvre des Moghols qui détruisirent tout cet art Rajpoutes, mais aussi l’abandon de certaines pièces, qui sont désormais des refuges à pigeons et autres bestioles.

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Retour à Jaipur pour … barboter dans la piscine ! On s’accorde une demi-journée de repos, et de détente après nos 10 jours de sac-à-dos par des journées de 40°C. Ca nous fait un bien fou, et on repart plus motivés que jamais pour visiter le City Palace, cette fois construit entre 1729 et 1732, par Jai Singh II, le fondateur de la ville.

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C’est toujours la résidence royale, et le Maharajah actuel et sa femme étaient présents dans leur Chandra Mahal (Palais de la lune) comme en témoignait le drapeau à 5 couleurs.

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On ne peut pas passer à côté des 2 immenses jarres en argent dans le hall des audiences sans se demander le but d’un tel record.

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Avec 340kg et 4000L de capacité chacune, elles sont appelées Ganjajelies, et ont été faites spécialement pour transporter l’eau sacrée du Gange lors du voyage du maharajah Sawai Madho Singh II a Londres en 1901 pour le couronnement d’Edouard VII. En effet, impossible pour ce pieux Hindou de boire l’eau impure Britannique...

Enfin, je tombe littéralement en extase devant le Pitam Nawas Chowk, la cour menant au Chandra Mahal et dont les 4 portes sont décorées en fonction des 4 saisons. C’est tout ce que j’aime, et c’est bien entretenu. (Allez savoir pourquoi je n’ai que les portes d’automne et d’été)

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On emmène ensuite Stéphane qui trépigne au Jantar Mantar , l’immense parc d’instruments de mesure astrologique. Le maharajah Jai Singh II, toujours le fondateur de Jaipur, régulait, comme beaucoup d’Indiens, le moindre détail de sa vie en fonction des prédictions des astrologues.

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Sauf qu’en tant qu’homme éclairé et passionné, il étudiait lui-même cette science, et croyait qu’en augmentant la taille des instruments de calcul, les résultats seraient plus précis. D’où cette impression d’être dans une expo d’art moderne. Alice & moi n’y comprenons à vrai dire pas grand-chose (Stéphane adore !) mais la vraie question c’est est-ce que les guides y comprennent quelque chose ?

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La façade du Hawa Mahal est sûrement une des cartes postales le plus vendues au Rajasthan. Pour ce que les cartes postales ne montrent pas…

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Les habitants préféraient largement les plaisirs de l’opium, du chant, de la danse et de la bonne chère à la guerre. D’où le palais conçu spécialement pour réunir tout ça.

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Les femmes portaient des bijoux et des vêtements si lourds qu’elles ne pouvaient pas marcher ni grimper d’escalier, elles étaient donc dans des chaises à porteur, sur une rampe !

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Le bassin en marbre était rempli d’eau couleur safran pour Holi, seul jour où tous se mélangeaient et se baignaient.

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Le Maharajah et sa cour avaient une passion non-assumée pour le Disco, dans une salle à l’abri des regards. (Bon ok c’est nul…)

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La façade était évidemment prévue pour que les femmes observent sans être vues, mais elle était aussi positionnée pour recevoir le maximum de vent et rester fraiche. (Qu’est ce qu’on est bien là-haut, impossible de redescendre dans la fournaise.)

Prochaine étape : le monument le plus visité d’Inde avec près de 3 millions de visiteurs, le Taj Mahal à Agra.

Dernière photo ; merci Alice !

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 11:36

  Bikaner 1815 [Résolution de l'écran]

Nouvelle tempête de sable pour arriver de nuit à Bikaner, on ressemble à des nomades enroulés dans nos chèches dans le train. Et les grains de sable craquent sous la dent. Miam

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A priori Bikaner n’est pas l’étape la plus folle de notre voyage, mais on découvre quand même, non loin de notre hotel, le superbe palace&hotel de la famille royale de Bikaner, accompagné d’un joli petit musée. Chasse au tigre, polo, aviation, parade à dos d’éléphants et diamants…la vie quotidienne de l’aristocratie Rajpoute.

Ensuite cap en rickshaw sur Le National Research Centre on Camel. « Only one in the world m’am » Ben tu m’étonnes, quelle idée. Centre de recherche national sur les camélidés. Alors, qu’ont-ils trouvé ? Et bien que dans le chameau tout était bon ; la peau, la viande, le lait, les os et même les dents ! Et qu’on s’amuse bien avec les chameaux aussi…

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Nous, on a juste l’air un tantinet pétrifiés devant Mister Bikaner.

Deuxieme arrêt « les animaux sont nos amis » au Shri Karni Mata Temple a Deshnoke. Pris le bus, serrée entre les femmes aux lourds bracelets blancs ivoire et les hommes avec des boucles d’oreilles dorés. Ces gens qui il y a une génération encore ne devaient se déplacer qu’en charrette tractée par le chameau de la famille. Et nous on trafique nos appareils numériques en grignotant des KitKat. Choc des mondes.

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Bref le temple des rats, on a beau se convaincre que ce n’est pas sale… c’est sale ! C’est dégueulasse même, ça pue, c’est moche et c’est complètement irréel de vénérer ces horreurs au point de vouloir se réincarner en l’une d’elle. Je préfère les temples a Ganesh, ou a Kali tiens.

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Au moins on s’y est fait une bonne bande de potes avec qui on a tous posé un par un.(durée 20minutes)  La classe en chaussettes non ?

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Enfin, impossible de repartir sans visiter le Palais, un mélange de forteresse militaire et de décorations Rajpoutes. J’aime particulièrement la pièce bleue, sensée représenté la pluie, que le Maharajah avait fait peindre ainsi à l’intention de ses jeunes enfants qui n’en avaient jamais vu. Je pense que le peintre n’avait pas du en voir souvent non plus…

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On se perd sur les toits du palais, on a les oreilles rouges à cause de l’audioguide. Il fait chaud. On s’achète des chips et des fruits pour le train vers Jaipur. Au moins 30 Indiens « typiques » (gros et gras, en marcel et moustachu !)  nous regardent d’un peu trop près, je tente 2 phrases en Hindi pour détendre l’atmosphère, c’est l’émeute, le vieillard « Uncle » vient nous parler pendant 20minutes et ne peut pas s’empêcher de nous balancer un peu de morale. On se nettoie aux lingettes sous les regards éberlués.

Les trajets en train sont toujours plein de surprises. Alice & Stephane découvrent ça amusés, et moi je m’amuse de les voir parler avec des Indiens. Je suis heureuse qu’ils soient venus jusqu’ici.

On est en route pour Jaipur, la capitale du Rajasthan.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 06:52

  Jaisalmer 1698 [Résolution de l'écran]

Le désert du Thar, le vrai ! Ce qui nous fait dire ça ? Deux choses :

Quand notre train s’y arrête, vers 3h du matin, et après seulement 6h de trajet, on est couverts de sable, de véritables momies allongées sur les banquettes. C’est un détail un peu pénible de la classe Sleeper auquel on n’aurait jamais pensé !

Et puis on a froid ! Et on ne savait presque plus ce que c’était d’avoir froid et de s’enrouler dans son chèche  faute de mieux.

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Le lendemain, au lieu de partir directement à l’assaut des remparts, on loue une jeep et on fonce à travers les champs de cénotaphes et d’éoliennes. Les cénotaphes ont été lourdement endommagés par le tremblement de terre du Gujarat en 2009, après plusieurs siècles debout.

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L’endroit est magnifique, on croise des vaches, des chameaux, des renards et des paons ! (C’est drôle parce qu’un paon qui court comme une vulgaire poule au milieu du désert, c’est pas vraiment aussi classe que le paon qui fait le roue dans le jardin municipal !)

Premier arrêt à l’Amar Sagar, un temple JaÏn en plein milieu de nulle part, un bijou de sculpture. C’est simple, on dirait de la dentelle, de la dentelle sur du granit ! En parcourant les motifs du regard ça apparait presque facile, alors que des artisans y ont sûrement laissé leur santé physique et mentale. Tout est magnifique, rien n’est laissé au hasard et surtout, c’est extrêmement bien conservé.

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On roule ensuite jusqu'à Lodruva, un deuxième temple jaÏn. L’arche d’entrée est sublime, tout comme les façades en dentelle. Sauf qu’à l’intérieur, gamelles, linges, matelas, l’envers du décor c’est la vie du « prêtre » JaÏn squatteur de temple.

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Il existe un trou sur le bord du temple, le trou du cobra qui protège le temple depuis 1974. Autel, dons, nourriture, statue, trace des genoux des fidèles agenouillés, rien ne manque à la légende. Stephane essaie vainement d’apercevoir le cobra, et fini par y voir un rat dodu qui se faufile ! Pourquoi faire les choses comme tout le monde ? C’est d’un banal…

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(le trou du rat-cobra, avec la trace des fidèles agenouillés...)

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Le lendemain, nous avons au programme 2 Havelis. Haveli est le mot Hindi pour désigner une belle et riche maison, typique de l’Inde et du Pakistan, souvent construite autour d’une cour intérieure.

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La première est Patwah Havelis, 5 bâtisses construites par un marchand pour ses fils. Aujourd’hui elles ont toutes un propriétaire différent, le gouvernement, les descendants du marchand, et une sombre histoire de Sonia Gandhi qui aurait tout racheté à titre personnel avant de le céder au pays ?! Rien compris aux explications du guide, je pense qu’au tarif qu’il demandait il pouvait complètement être en train d’inventer son histoire au fur et à mesure. Ceci dit c’est joli, la déco est kitsh et on croise une bande d’acteurs Bollywood de 2nde zone d’une ringardise folle, qui viennent peut-être repérer les lieux pour un tournage.

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La deuxième est Nathmal Haveli, et je suis émerveillée par le « panneau » d’indication à l’entrée ! (et la réparation  au scotch) Ah ce souci du détail et de la conservation du patrimoine…

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Partout dans Jaisalmer hors-remparts, les havelis continuent à pousser comme des champignons, témoins de la réussite et de la prospérité d’une famille, et c’est agréable de voir que même si c’est aujourd’hui avec des techniques modernes, le savoir-faire et l’amour des belles choses ne se perd pas au profit de constructions moches et bétonnées.

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On termine par le Palais de Jaisalmer, entierement conçu pour récuperer la plus petite goutte d’eau et le plus petit souffle de vent, ici où l’on s’estime heureux quand il  pleut 15cm ... par an !

Une fois sur le toit on observe le desert à 360°,  parsemé d’éoliennes. Et on se dit que c’est quand même dommage qu’en étant entourée de production d’électricité, il y ait encore des coupures jours et nuit à Jaisalmer, comme celle qui nous a réveillés en sueur vers 4h ce matin sans AC et sans ventilateur !

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De retour sur la terrasse de notre guesthouse, on mange des crêpes non-stop en attendant l’heure de partir pour Bikaner. Le cuisinier Tibétain et le propriétaire, Rajasthani et beau comme un roi, nous apprennent que l’électricité produite sert en priorité à l’armée Indienne, pour patrouiller la frontière Pakistanaise et l’éclairer d’énormes projecteurs.

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Il est 22h, le quartier s’anime. Je vois pour la toute première fois en Inde la traite d’une vache, et j’avais presque oublié que ça se faisait tant le traitement réservé à ces bêtes est différent ici !

Les parents et les vieillards discutent devant leur maison, pendant que les enfants jouent partout et se défoulent après une journée passée enfermés  à l’abri de la chaleur écrasante. C’est un peu à regret que l’on quitte cette ville là…

 

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Prochaine étape : Bikaner. Moins connue que les grandes étapes du Rajasthan, on espère que ça vaut le détour quand même.

2ème photo : merci Alice !

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 16:45

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La poussière, la chaleur, le souffle de sable, on se sent déjà plus dans le désert, et donc dans le Rajasthan.

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Jodhpur est surnommé la « ville bleu » d’après ses façades peintes, la couleur sert à repousser les moustiques et était autrefois réservée aux habitations des Brahmanes.  

Elle est surplombée par le Mehrangarh Fort, dont on n’arrête pas de me vanter la visite depuis des mois que je prépare le voyage. L’audio guide est génial, on se croirait en Europe tellement c’est bien expliqué, mais il faut préciser que le fort est aujourd’hui géré par un « trust » qui possède quand même un PDG …

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Construit entre les 15 eme et 17 eme siècles par le fondateur de la ville, Rao Jodha, puis les maharajahs qui lui succédèrent, il est aussi imposant et massif à l’extérieur que fin et ciselé à l’intérieur.

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Ce que j’aime pendant les visites comme celles-ci, ce sont les anecdotes, les petites histoires qui donnent du sel au lieu et font travailler l’imaginaire… En voici donc quelques-unes :

Quand le maharajah actuel décida d’ouvrir le fort au public, il dut d’abord le remettre en état après des années d’enfermement et une invasion de pigeons. Le premier revenu du « trust » fut donc la vente de tonnes de fientes de pigeons aux paysans locaux pour qui cet engrais était une aubaine !

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A l’entrée du fort on découvre des empreintes de mains des femmes de maharajah, pressées juste avant qu’elles rendent à leurs maris l’honneur suprême du sâti. Les empreintes sont si petites qu’on pense immédiatement à des fillettes, mais il est aussi possible qu’à l’époque les gens étaient de toute façon de plus petite taille.

(Le sâti est le fait de s’immoler sur le bûcher funéraire de son défunt mari)

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Les palanquins pour les hommes sont ouverts et ceux pour les femmes fermés bien sur. Il faut juste imaginer l’éléphant en dessous !

Dans la salle d’armes on apprend que les Rajpoutes (Hindous) et les Moghols (Musulmans) étaient les meilleurs ennemis, toutes leurs histoires de conquêtes, victoires, sacrifices et alliances se superposent pour former le mille-feuille qui rend l’histoire du Rajasthan si passionnante. Pas facile de tout saisir, mais on commence à s’y repérer un peu mieux !

En tout cas les Rajpoutes, qui étaient fiers de combattre en face-à-face avec des épées et des dagues, durent apparemment se mettre aux armes à feu pour pouvoir faire face aux Moghols qui les utilisaient déjà.

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L’intérieur est richement décoré, dommage que beaucoup de cet art ait souvent un seul et unique but ; cacher et isoler les femmes dans leurs « aile », où elles n’avaient qu’à attendre la visite du maharajah. Enfin, autre époque, autres mœurs, le discours féministe a t-il vraiment sa place là-dedans ?

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On reste de longs moments accoudés à tous les balcons du fort, à contempler Jodhpur dans la poussière. Les femmes vont au puits chercher de l’eau qu’elles ramènent sur leur tête. Certaines choses n’ont pas beaucoup changé depuis la construction du fort…

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Pour finir, on passe juste avant la fermeture par Jaswant Thada, un temple de marbre blanc. On nous a dit et répété que c’était décevant mais moi je craque complètement, c’est super joli, on pourrait même y tourner une scène dansée Bollywood ! (C’est affreux ce reflexe d’imaginer du Bollywood derrière chaque arbre maintenant. Prenez une fille un minimum fleur bleue mettez là en Inde une année est voilà le résultat… pitoyable !)

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Le gardien veut absolument nous montrer quelque chose à l’intérieur, il gesticule, il parle toutes les langues sauf l’anglais, il trépigne, il s’arrache les bouts du turban. Finalement on saisit ; le marbre utilisé est transparent ! Ca alors…

Jodhpur 1672 [Résolution de l'écran] Jodhpur 1675 [Résolution de l'écran]

 

Prochaine étape : Jaisalmer, le fin fond du désert !

 

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 11:26

 

Alice&Chtouf et toutes les bonnes et belles choses dans leurs valises sont bien arrivés à Bombay. Ensemble on va visiter le Rajasthan, cette région des Maharajah, des palais et des contes de Milles et Une Nuit.

Sans plus tarder, on s’envole pour Udaipur, surnommée la « ville blanche » mais surtout connue pour ses deux lacs. Malheureusement, 3 années consécutives de faible mousson ont asséché les lacs. Ils sont vides à 95% d’après notre chauffeur de rickshaw,  qui va prier chaque jour au temple pour une meilleure météo. Car le tourisme en souffre.

Même s’il faut imaginer les étendues d’eau là où il ne reste que de la vase, c’est une très jolie ville, et une de nos étapes préférées au Rajasthan.

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On visite l’Ahar, un champ de cénotaphes. Qu’est ce qu’un cénotaphe ? (Ne vous inquiétez pas, même Chtouf ne connaissait pas le mot !) c’est un mémorial pour les Maharajah et leurs familles, une sorte de tombe, sauf que le corps n’est pas enterré, puisque l’hindouisme prône la crémation. 

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Il y en a 371 en tout, et le résultat est saisissant, certains sont encore entretenus, d’autres s’écroulent, les plus petits semblent être les brouillons, les ratés des plus majestueux. Forêt de champignons en pierre ?

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Le Sahelion-Ki Bari est un petit jardin kitshounet à souhait. (Forcément à côté d’un palais ça en jette moins)

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Spectacle folklorique, c'est joli certes mais mon incurable criticisme trouve que c'est du folklore dans le mauvais sens du terme, on est autant spectateur que spectacle (donneront-ils un bon pourboire ? Sont-ils étudiants ou voyageurs chic ?) les acteurs sont las, usés, et les pièces vues et revues.

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Jagdish Temple et le clock Tower market. Comme dans toutes les villes du Rajasthan, à quelques variations près, on retrouve la routine de la vie Indienne.

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Le Palais est le plus large du Rajasthan, la partie que l’on peut visiter est une enfilade de cours et salons, mosaïques et vitraux, miroirs et cristaux. Tout est dédie au luxe, à la paresse et au plaisir. En voilà une philosophie de vie !

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La ballade en bateau, bien qu’écourtée à cause du manque d’eau, nous permet d’avoir une vue globale de ce somptueux palais où de nombreux et riches mariages ont lieu encore aujourd’hui.

En pauvre gens du peuple, on note que le maharajah nous a fait faux bon, la lumière rouge n’est pas allumée, il n’est pas à Udaipur !

 

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Quand le soleil est au zenith, on se "vautre" confortablement sur les coussins de la terrasse de l'hotel avant de prendre un peu de hauteur avec le Sunset Point, Udaipur by night.

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Et dire qu’on râle déjà sur la chaleur, et le soleil qui tape ! On ne réalise pas qu’Udaipur est « fraiche » par rapport à ce qui nous attend …

Prochaine étape : Jodhpur à rallier en bus de nuit ! les couchettes de 1m60 de long, la douche du soir version lingettes désinfectantes, les boules Quiès et le masque, mais surtout les Indiens qui « oublient » de nous signaler le terminus a 5h du mat’, résultat ; 3 blaireaux qui dorment a poings fermés au fond du bus vide !

 

31ème  photo ; Merci Alice !

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 16:22

 

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